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D’un côté des produits simples et anonymes mais à très fortes marges car installés au rayon déco : la brosserie. De l’autre, la station de peinture, coincée au rayon outillage mais qui a joui pendant plusieurs années d’un engouement sans précédent. Dans les deux cas, les outils du peintre évoluent en fonction des innovations technologiques et réglementaires.
Voici une success-story comme bon nombre de fabricants en rêveraient. Il était une fois un produit miracle à la croissance exponentielle : la station de peinture (ou pistolet à peinture), reine des ventes du rayon outillage et star du petit écran. Grâce à elle, toutes les marques prospéraient – c’est-à-dire doublaient le chiffre d’affaires du fabricant tous les ans (sans oublier celui du rayon outillage).
Avec environ 450 000 unités vendues chaque année, l’âge d’or dura au moins quatre ans. GSA, GSB et surtout télé shopping – ces fantastiques émissions à haute portée intellectuelle… tous les circuits de distribution étaient concernés. « Grâce à cet engouement, il n’a pas fallu plus de quatre ans pour saturer le marché ; les fournisseurs n’arrivaient plus à suivre ! », avoue, lucide, Norbert Warau, Directeur de la division grand public de Wagner, l’un des leaders. Mais tout à une fin. Surtout dans les “comptes” de fée : en 2010, la crise vint stopper ce bel engrenage. C’est dire si l’atterrissage fut douloureux.
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Par le Blog Brico Deco